La carte VTC est un document professionnel délivré par la préfecture permettant à son titulaire de transporter des clients à titre onéreux. Elle est nominative, personnelle et obligatoire pour tout chauffeur. Contrairement aux taxis, les VTC ne peuvent pas prendre de clients dans la rue : ils doivent être réservés à l’avance via une application ou un site internet. Cette activité est encadrée par une réglementation stricte.
Combien coûte la carte VTC ?
Le coût de l’autorisation professionnelle VTC en elle-même, une fois les épreuves ressuient, est relativement modeste. Il faut compter en moyenne entre 50 à 70 euros pour sa fabrication et son envoi par l’ANTS. À cela peuvent s’ajouter d’autres frais liés à l’inscription à l’examen, à la formation ou aux documents à fournir.
Comment acheter une carte VTC ?
Il n’est pas possible d’acheter directement une autorisation professionnelle VTC. Celle-ci est délivrée par les autorités administratives après réussite des épreuves. Toute proposition de vente d’une carte VTC est illégale. Il faut donc suivre la démarche légale : formation, réussite des épreuves, et demande officielle via le site de l’ANTS.
À noter que certains chauffeurs proposent de « revendre » leur autorisation ou leur place sur une plateforme : ces pratiques sont encadrées et soumises à condition de reprendre une structure juridique d’entreprise déjà existante.
Comment racheter une carte VTC (perte ou de vol)
En cas de perte ou de vol de votre carte VTC, vous devez effectuer une déclaration auprès des autorités compétentes. Une déclaration de perte peut être faite en ligne sur le site de l’ANTS ou directement en préfecture.
Un duplicata vous sera alors délivré après paiement des frais administratifs (environ 25 à 35 euros). Il est important de garder une copie numérique de votre carte pour faciliter les démarches. Cette procédure est aussi appelée démarche de carte professionnelle.
Comment obtenir la carte VTC ?
Être éligible au passage de l’examen’ VTC
Avant de pouvoir obtenir la licence VTC, il faut remplir un certain nombre de conditions légales et administratives pour exercer cette activité :
- Avoir le permis B depuis plus de 3 ans
- Avoir un casier judiciaire vierge
- Visite médicale : Un médecin agréé par la préfecture doit attester l’aptitude à la conduite professionnelle VTC.
- Suivre une formation : Un enseignement est fortement recommandé, voire indispensable pour réussir les épreuves VTC. Elle permet de maîtriser tous les aspects du métier : réglementation, sécurité routière, gestion, etc.
Suivre une formation
La formation VTC pour se préparer à l’examen VTC organisé par la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) n’est légalement pas obligatoire, mais dans les faits, elle est essentielle pour réussir les épreuves. Pour vous préparer efficacement, vous pouvez opter pour une formation en ligne accessible et complète.
En plus de sa flexibilité, les cours à distance vous permettent souvent de réduire les coûts tout en bénéficiant de services et de contenus de qualité. C’est une solution idéale si vous avez déjà un emploi ou des contraintes personnelles. La durée varie en moyenne entre 2 et 4 semaines selon les organismes.
Passer l’examen VTC
Les épreuves sont organisées par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) en partenariat avec le ministère des Transports. Elles se décomposent en deux parties :
• Une épreuve théorique (QCM et QRC)
Cette épreuve comprend :
- La réglementation VTC et transport de personnes
- La sécurité routière
- La gestion d’entreprise
- Le français et l’anglais professionnel
- La réglementation nationale
• Une épreuve pratique
Vous devrez conduire un véhicule (souvent fourni par le centre d’examen) devant un jury qui évaluera vos compétences de conduite et votre relation client.
Obtenir la carte professionnelle VTC
Une fois les épreuves réussies, vous pouvez faire la demande de votre carte professionnelle VTC auprès de la préfecture ou via le site de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés).
Documents à fournir :
- Pièce d’identité
- Justificatif de domicile
- Attestation de réussite à l’examen
- Certificat médical
Le délai de délivrance est généralement de 1 à 3 mois. Une fois reçue, la carte VTC doit être affichée de manière visible dans le véhicule.
Obtenir la carte VTC par équivalence
Il est possible de recevoir une carte VTC par une procédure dite de VTC par équivalence, si vous justifiez d’une expérience suffisante dans une activité similaire comme taxi ou transport de personnes. Cette voie permet de contourner l’examen classique en présentant un dossier à la CMA.
Les frais liés à la procédure VTC par équivalence incluent également l’inscription, la vérification du dossier à fournir, et les justificatifs d’expérience professionnelle VTC. Le traitement de la demande peut prendre quelques mois selon la durée de l’activité exercée antérieurement.
Comment puis-je obtenir la carte VTC sans formation ?
Il est techniquement possible de passer les épreuves VTC sans avoir suivi de formation préalable. La loi ne rend pas cette préparation obligatoire. Toutefois, réussir les épreuves sans préparation reste difficile, car celui-ci exigeant et couvre de nombreux domaines (réglementation, sécurité, gestion etc).
Si vous choisissez de ne pas suivre de cours, vous devrez vous préparer de manière autonome. Cela peut inclure :
- L’achat de manuels spécialisés
- L’accès à des plateformes de QCM en ligne
- Le visionnage de vidéos explicatives gratuites ou payantes
Cette option est moins économique, et demande une grande discipline, de l’organisation, et une forte capacité d’apprentissage.
Comment accélérer la demande de carte VTC ?
Le traitement de la demande de carte VTC peut prendre plusieurs semaines. Toutefois, il existe quelques conseils pour éviter les retards :
- Préparer à l’avance tous les documents demandés (pièce d’identité, justificatif de domicile, certificat médical, attestation d’examen)
- Scanner les dossiers au bon format pour l’ANTS
- Utiliser la plateforme de l’ANTS
- Éviter les périodes de forte affluence (été, fin d’année)
Dans certains cas, il est possible de contacter la préfecture pour signaler un besoin urgent (ex. : promesse d’embauche). Cela ne garantit pas un traitement prioritaire, mais peut parfois réduire e délai de traitement à moins d’un mois dans certains cas spécifiques.
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