L’examen passerelle VTC vers Taxi est une opportunité pour tout professionnel du transport de personnes souhaitant élargir ses compétences et ses perspectives.
En 2025, ce dispositif s’inscrit dans un cadre réglementaire qui vise à simplifier l’accès à une double compétence tout en maintenant un niveau de qualité élevé dans la profession. Le candidat détenteur d’une carte VTC peut ainsi accéder à la profession de chauffeur de taxi par un processus allégé, reposant sur une formation spécifique et un examen adapté à son expérience.
Cette passerelle est encadrée par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat, et permet à un VTC d’obtenir une nouvelle carte professionnelle après validation de ses acquis.
Comprendre la passerelle VTC-TAXI
La passerelle VTC-TAXI est un mécanisme prévu par la réglementation française pour faciliter la reconversion ou l’extension d’activité entre ces deux métiers réglementés. Ce dispositif vise à reconnaître les acquis professionnels et à alléger les conditions d’accès à l’une des professions lorsqu’un participant est déjà titulaire de l’autre.
Le candidat n’a donc pas à repasser l’intégralité des examens habituels mais uniquement certaines épreuves spécifiques adaptées à sa situation.
Conditions d’éligibilité à l’examen passerelle
Pour qu’un participant puisse prétendre à l’examen passerelle VTC-TAXI, certaines conditions doivent impérativement être remplies :
- Être titulaire d’une carte professionnelle valide de chauffeur VTC ou TAXI
- Être en activité ou avoir exercé dans les années précédant sa demande
- Avoirun casier judiciaire vierge
L’inscription à l’examen passerelle VTC TAXI en 2025
L’examen passerelle est organise plusieurs fois par an par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA). Le candidat doit s’inscrire auprès de la CMA de sa région.
Le coût des droits d’inscriptions à l’examen passerelle est de 200 €. Le participant devra veiller à respecter les délais d’inscription, qui sont souvent d’un mois avant la date de la première épreuve.
Les épreuves de l’examen passerelle : contenu et barème
L’examen passerelle ne comporte pas l’intégralité des modules de l’examen initial, mais uniquement ceux permettant d’évaluer les compétences complémentaires nécessaires à la nouvelle activité visée. En 2025, deux épreuves principales sont maintenues : une épreuve théorique écrite et une épreuve pratique.
L’épreuve théorique écrite
L’épreuve dure environ une heure, elle prend la forme d’un QCM (questionnaire à choix multiples). Celles-ci portent sur :
- la réglementation spécifique au métier visé (chauffeur taxi / chauffeur VTC),
- la sécurité routière,
- les règles et la prise en charge des passagers,
- la facturation,
- les obligations administratives du chauffeur
L’épreuve pratique
Parcours de 20 minutes de conduite en tant que chauffeur de VTC ou TAXI. Vous devez préparer :
- le parcours et le sécuriser (anticiper les difficultés, les travaux, faciliter le trajet) et l’effectuer.
- vos connaissances sur le territoire parcouru (géographiques, culturelles, touristiques)
- votre capacité à accueillir un client
Conseils pour réussir son examen passerelle VTC TAXI
La réussite de l’examen passerelle repose en grande partie sur une bonne préparation. Le participant doit assimiler les différences fondamentales entre les métiers de VTC et TAXI, et montrer sa capacité à les mettre en œuvre dans un contexte professionnel.
La préparation aux épreuves nécessite une organisation notamment pour les épreuves théoriques qui se présentent principalement sous forme de QCM (questionnaires à choix multiples). Ces QCM portent sur des thématiques précises comme la réglementation taxi/VTC, la gestion d’entreprise, la sécurité routière ou encore la relation client. Il est donc recommandé que le candidat s’entraîne avec des QCM en ligne, ça permettra à celui-ci d’évaluer son niveau, son stress ainsi que le temps qu’il passe pour répondre aux questions.
La formation en ligne joue également un rôle clé. Elle permet de bénéficier d’un encadrement, de supports pédagogiques actualisés et de simulations d’examen. Ces formations comprennent des modules interactifs, des mises en situation concrètes et des révisions ciblées selon le profil du participant (taxi vers VTC ou VTC vers taxi).
Enfin, les sujets corrigés des années précédentes (annales) permettent de se familiariser avec les types de questions posées, mais elles constituent également un moyen d’évaluer sa progression tout au long de sa préparation. Pour maximiser votre préparation à l’examen passerelle, il est essentiel d’accéder aux annales VTC ou aux annales TAXI selon la profession visée.
Est-il possible d’être à la fois chauffeur de taxi et de VTC ?
Le cumul des métiers de taxi et de VTC est légalement possible, mais il impose des contraintes. Le candidat doit être titulaire des deux cartes professionnelles, obtenues chacune par voie de formation et d’examen. Ensuite, il doit disposer de deux véhicules distincts, car un même véhicule ne peut pas être utilisé à la fois pour l’activité de taxi (qui impose une signalétique lumineuse) et celle de VTC (qui utilise une vignette discrète).
La gestion administrative devient alors plus complexe :
- il faut assurer et entretenir deux véhicules,
- maintenir à jour les obligations fiscales pour deux statuts,
- organiser son emploi du temps selon la demande respective des deux activités.
Toutefois, ce cumul peut s’avérer rentable, notamment dans les grandes agglomérations où la demande de transport est forte et variée.
Qui gagne mieux, un taxi ou un VTC ?
La question de la rentabilité entre taxi et VTC dépend de plusieurs facteurs :
- le mode d’exploitation (artisan, locataire, salarié),
- la région d’exercice,
- le nombre d’heures travaillées
- les charges inhérentes à chaque statut.
En moyenne, un taxi artisan exerçant à Paris ou dans une grande métropole peut générer un chiffre d’affaires élevé grâce à la maraude, les contrats avec les hôpitaux ou les administrations, et la tarification réglementée, souvent plus avantageuse que les prix proposés par les plateformes VTC.
Cependant, les VTC bénéficient d’une certaine liberté tarifaire et peuvent se spécialiser dans les prestations premium, les transferts aéroportuaires ou les événements privés, qui peuvent rapporter davantage que des courses classiques. En revanche, les commissions prélevées par les plateformes (Uber, Bolt, Heetch…) réduisent la marge bénéficiaire, obligeant souvent les chauffeurs à travailler plus longtemps pour atteindre un revenu net satisfaisant.
Un taxi, lui, a accès à des avantages réglementaires :
- voies réservées,
- stationnement gratuit sur les bornes,
- réduction sur certaines charges.
En contrepartie, il doit faire face à un coût élevé s’il souhaite acheter une licence, surtout à Paris. À long terme, un taxi artisan bien implanté peut générer un revenu plus stable et mieux sécurisé, tandis qu’un VTC reste soumis aux aléas du marché et des plateformes numériques.
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